Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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En Irlande, la finance gagne une bataille…

24/11/2010 09:44

En Irlande, la finance gagne une bataille…


Ce qui se passe aujourd’hui en Irlande est particulièrement grave. Comme d’habitude, on nous présente le nouveau plan concocté cette fin de semaine comme un plan d’aide au pays. Mais les réactions des marchés et de la presse montre bien qui sont les véritables gagnants…
Un nouveau plan pour les banques
En réalité, ce plan n’est absolument pas un plan pour sauver l’Irlande. Comme l’explique Frédéric Lordon dans cette vidéo postée par Yann, c’est un nouveau plan d’aide pour les banques. En effet, l’Europe ne vient pas au secours des pays membres. Elle cherche uniquement à protéger les créanciers des Etats, à savoir les banques, et sauver l’euro. Tout ce qui est entrepris aujourd’hui a pour unique objectif d’assurer que les créances détenues par les banques seront totalement honorées.
En soi, honorer les créances est sain. Mais quand ce sont ces mêmes banques qui ont provoqué la crise, qu’il a fallu aider à coups de milliards d’argent public et qui sont aujourd’hui les véritables bénéficiaires de ces nouveaux plans d’aide, on peut être pris d’envies révolutionnaires… Nous sommes tout de même dans un système totalement ubuesque où les établissements financiers obtiennent le beurre, la crème, la crémière, la petite sœur de la crémière et son mari comme esclave !
En effet, dans les années 2000, la finance a engrangé des profits de plus en plus importants en spéculant en dépit du bon sens (le précédent de 2001 était pourtant récent). Ces excès ont plongé le monde au bord d’un cataclysme économique. Les Etats ont donc apporté l’argent qu’il fallait pour sauver le système financier, déséquilibrant un peu plus des finances publiques mises à mal par la crise. Et voilà qu’aujourd’hui les banques, qui font à nouveau des profits colossaux, exigent et obtiennent que le remboursement des créances devienne la priorité politique numéro 1 !
Une autre voie possible
Il y a pourtant d’autres solutions. Les Etats les plus en difficulté (Grèce et Irlande) pourraient monétiser ou faire défaut, au moins partiellement. C’est la voie qu’a choisi l’Argentine en 2002 et on voit bien que cela n’a pas eu les conséquences apocalyptiques que certains annoncent. Car qui peut croire un instant qu’Athènes pourra honorer les dettes qu’elle accumule aujourd’hui ? Il faut préparer une autre solution car, en les « aidant » de la sorte, on ne fait que repousser le problème, en le faisant grossir…
Un Etat ne fait pas faillite. Il fait « seulement » défaut, à savoir qu’il n’honore pas ses engagements financiers. Le problème est que le continent européen est soumis à une terrible complication : l’euro. En effet, si l’Argentine a pu rebondir après son défaut de 2002, c’est aussi parce que le peso a été fortement dévalué. Mais la Grèce et l’Irlande, membres de l’euro, ne peuvent pas dévaluer pour relancer leur économie et sont donc prises dans le piège de la déflation.
C’est ainsi qu’alors que le plan Irlandais garantit les paiements dus aux banques, il propose de baisser le SMIC de plus de 11% ! Les contribuables sont doublement perdants : ils paient le plan de sauvetage et voient leur salaire baisser (les entreprises poussant pour que l’impôt sur les sociétés ne bouge pas…). Dans quelques décennies, les économistes se pencheront sans doute avec un certain ahurissement sur cette priorité ubuesque et inhumaine donnée à la finance sur les hommes.
Heureusement, les nations peuvent encore défaire ces plans iniques. Les peuples ont perdu une bataille, mais ils n’ont pas perdu la guerre. La résistance pourrait bien commencer en janvier à Dublin la rebelle. En attendant, souvenons-nous que nous sommes tous des Irlandais en puissance.
Je vous invite à lire les très bons papiers de Frédéric Lordon sur la crise européenne (partie 1 et partie 2)
Laurent Pinsolle





Abandon de la dissuasion ?

23/11/2010 13:36

Abandon de la dissuasion ?


Nous tenions simplement à signaler que Nicolas Sarkozy aura encore, une nouvelle fois, trahis la pensée gaullienne lors du dernier sommet de l’OTAN.  Déjà, sa présence dans la grande messe Otanesque présentait une incongruité majeure lorsque l’on sait la position qu’avait adopté De Gaulle vis-à-vis de cet autre « machin » ! La dénonciation publique d’un pays comme l’Iran en était une autre au regard des règles de base de la diplomatie. Mais la trahison résulte dans le fait d’abandonner une des politique primordiale de la France en matière de défense nationale : la dissuasion. En effet, lorsque l’on analyse le discours du « chef » (on n’ose dire le mot) de l’Etat, on comprend qu’il faut être prêt à riposter dés que l’Iran nous tire un missile. Et c’est là que réside le hic ! Pourquoi devrions nous avoir peur du tir d’un missile quelconque par un Etat quelconque. Si nous en restons à la politique classique de dissuasion nucléaire, aucun Etat n’aurait intérêt à procéder à ce genre de tir. Dire le contraire c’est renoncer à cette politique et exposer la France a toutes agression. Pire, en adhérant au projet commun de l’OTAN, c’est remettre notre politique de défense nationale aux mains des américains. Un reniement supplémentaire à une « certaine idée de la France  ». 

 

Le comité local DLR (14ème et 11ème circonscription du Pas de Calais)






Retour en images sur le deuxième Congrès national DLR : Nicolas Dupont-Aignan candidat de la sortie de l’euro !

22/11/2010 21:57

Retour en images sur le deuxième Congrès national DLR : Nicolas Dupont-Aignan candidat de la sortie de l’euro !


http://www.dailymotion.com/video/xfq2g4_dupont-aignan-candidat-de-la-sortie-de-l-euro_news#from=embed

 






Vers une renaissance gaulliste

22/11/2010 21:52

Vers une renaissance gaulliste


Discours prononcé hier lors du Congrès de Debout la République

Mes chers compagnons,
Il y a deux ans, nous étions réunis pour notre premier Congrès. Ensemble, et derrière Nicolas, nous avons parcouru un chemin remarquable. Nous n’en avons pas assez conscience.
Il y a deux ans, nous étions un club. Un club qui avait présenté des candidats dans un peu plus de 10% des circonscriptions aux élections législatives. Un gros quart de ces candidats avaient dépassé 1% des suffrages. Aujourd’hui, nous sommes un parti national, qui a présenté des listes dans toute la métropole aux élections européennes, réunissant 2% des voix dans des circonstances difficiles. Et cette année, nous avons dépassé le Modem et le NPA aux élections régionales en Ile de France. Ce que nous avons accompli en deux ans est une immense réussite.
En seulement deux ans, nous nous sommes installés dans le paysage politique, avec très peu de moyens grâce au courage et à la motivation de tous. Bien sûr, nous pouvons encore avoir des frustrations, mais que sont-elles par rapport à ce magnifique parcours ? Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins. Si nous continuons à grandir, nous serons définitivement installés dans le paysage politique Français.
Et nous pourrons le faire lors de l’élection présidentielle qui se profile en soutenant Nicolas Dupont Aignan. La crise économique majeure que nous traversons depuis 2008 a bouleversé le paysage politique. Car cette crise est celle de la globalisation néolibérale que nous dénonçons depuis longtemps et qui est défendue par l’UMP comme le PS. Aujourd’hui, les Français ont compris que notre système économique est aussi inefficace, qu’injuste et instable.
En effet, cette crise est bien une crise de la globalisation. Car c’est la suppression des frontières qui explique que la crise du marché immobilier étasunien ait déclenché un tel chaos. En globalisant les économies, on a globalisé les crises. Pour reprendre l’image de Jacques Sapir, supprimer les frontières revient à supprimer les compartiments étanches de la cale du bateau économique mondial. La moindre voie d’eau menace alors de faire couler le navire.
Cette crise est aussi une crise du « laissez-faire » et du « laissez-passer » que le Général de Gaulle avait si souvent dénoncés. La déréglementation économique a abouti à une loi de la jungle, une triple anarchie néolibérale.
La première, c’est, depuis 1971, l’anarchie monétaire, un système où on laisse à ces marchés cupides et irrationnels le soin de fixer la valeur de ce bien collectif si précieux qu’est la monnaie. Un système où, depuis 1973 en France, ce sont les banques privées qui créent cette monnaie pour leur seul profit.
La deuxième, c’est l’anarchie financière, un système où les banques sont trop grosses pour qu’on les laisse tomber. Résultat, on collectivise les pertes alors qu’on a privatisé les profits. Un système où la finance s’est transformée en une sangsue qui extrait toujours plus d’argent de l’économie productive.
La troisième, enfin, c’est l’anarchie commerciale, un système où l’on met en concurrence les salariés des pays dits développés avec ceux des pays en voie de développement. Maurice Allais nous avait pourtant prévenu : dans de telles conditions, le libre-échange encourage les délocalisations, détruit nos emplois, et comprime les salaires.
Et parce que tout est lié, l’anarchie néolibérale et la globalisation sont les deux faces d’une même réalité, l’une soutenant l’autre. Elles ont un ennemi commun : les nations, qui sont encore les seuls moyens pour l’homme de construire une alternative. Comme le dit Frédéric Lordon, « en appeler au gouvernement mondial est le plus sûr moyen d’avoir la paix, à savoir pas de gouvernement du tout ».
En supprimant les frontières financières, commerciales et humaines, on a privé les États nations des moyens de choisir leur voie. Et cela représente un terrible recul démocratique. Car la nation, en plus d’être une communauté de destin culturelle et solidaire, est également le moyen pour les hommes d’agir sur leur destin. Affaiblir les nations, c’est retirer aux hommes la capacité d’influencer leur avenir. La globalisation telle qu’elle est conçue aujourd’hui entraîne une aliénation de l’homme et un affaiblissement de la démocratie.
Bien sûr, certains affirment qu’une mystérieuse main invisible protègerait l’intérêt général. Mais il suffit d’examiner l’évolution du partage de la valeur depuis trente ans pour réfuter cette thèse.  Toute la création de richesse est partie dans les profits des multinationales et les revenus des plus riches.  Le système actuel ne sert les intérêts que d’une minorité.
La France, l’Europe, le Monde ont besoin de construire un nouveau système, où la croissance profite à tous. Nous devons remettre le développement économique au service de l’homme et non pas asservir les hommes à des multinationales sans scrupules et assoiffées de profits. Et ce combat, nous devrons le mener en 2012 car il ne faut rien attendre des autres partis.
Les partis anticapitalistes semblent avoir oublié l’échec de l’URSS et les réussites du capitalisme colbertiste et keynésien des Trente Glorieuses. Le Front National s’est construit dans la haine des autres. Leurs extrémismes en font les idiots utiles du système.  En stérilisant l’opposition sans espoir d’arriver au pouvoir, ils prolongent le duopole PS-UMP.
La solution, ce n’est clairement pas l’UMP de Nicolas Sarkozy.  La France aura encore perdu cinq ans avec ce président au gant d’acier mais dont la main est faible.
Rien n’a été réglé. Les violences aux personnes, baromètre le plus fiable de l’insécurité, augmentent depuis huit ans. Le pouvoir d’achat recule. Près de cinq millions de Français sont privés d’emplois. Le financement de notre régime de retraites par répartition n’est pas assuré. Et en 2011, notre pays affichera le déficit le plus élevé de la zone euro, devant la Grèce ou le Portugal. Non, Nicolas Sarkozy n’a strictement rien réglé.
C’est sans doute pour cela qu’il a essayé de nous distraire pendant cinq mois avec le feuilleton interminable et ridicule du remaniement. Comme toujours, il parle beaucoup, mais ne fait pas grand chose. C’est la présidence crocodile que dénonçait Nicolas il y a deux mois. Ne prenons pas la brutalité de ses méthodes pour une capacité d’action. Presque tous les dossiers traités par le gouvernement l’ont été de manière superficielle.
La solution, ce n’est pas le Parti Socialiste non plus. C’est le parti qui préfère depuis vingt ans les sans-papiers aux chômeurs, un choix qui en dit long sur sa mentalité. Les derniers textes du PS montrent bien qu’ils n’ont toujours rien compris. Celui sur l’égalité réelle est absolument sidérant. Il propose de distribuer de nouveaux milliards comme s’il y avait une cagnotte fiscale, cachée on ne sait où…
En revanche, rien de crédible pour remettre en cause cette globalisation néolibérale qu’ils ont autant soutenu que l’UMP. Aucune remise en cause sérieuse du libre-échange, de la liberté de circulation des capitaux ou de la privatisation de la monnaie.
Le PS ne semble pas comprendre que cette mondialisation affaiblit dramatiquement notre économie. Pire, il feint d’ignorer qu’elle est responsable des délocalisations, du chômage de masse et de la paupérisation des classes populaires comme des classes moyennes. Ce n’est pas pour rien que le Parti Socialiste a perdu les classes populaires. Il est littéralement devenu un parti social-traître !
Le Général de Gaulle disait « je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent ». Comment mieux décrire aujourd’hui le Parti Socialiste de Dominique Strauss-Kahn et Pascal Lamy ou l’UMP de Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ?
Mais le Général n’était pas seulement un commentateur lucide de la vie politique Française. Il avait également compris toutes les limites de la déréglementation quand il soutenait que « le laissez-faire, le laissez-passer appliqués à l’économie (…) a souvent donné (…) au développement  une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ».  Pire, aujourd’hui cette déréglementation ne contribue même plus à notre développement économique.
Enfin, il était le défenseur acharné de la souveraineté nationale, seule garante de l’intérêt général. Et c’est pourquoi les solutions à cette crise (le retour des souverainetés et le rejet du laissez faire et du laissez passer) sont profondément gaullistes.
Bien sûr, certains nous diront que le gaullisme, c’est dépassé. Mais que dire alors du socialisme, né au 19ème siècle, ou des théories libérales, qui ont plus de deux cent ans ? Non, le gaullisme est sans doute la pensée politique cohérente et globale la plus moderne. Et il nous offre deux moyens pour remettre l’économie au service de tous.
Le premier moyen, c’est rétablir des frontières pour restaurer la souveraineté des Etats sur le marché et stabiliser le système économique.
Nous devons dé-globaliser, conserver nos activités agricoles et industrielles sur notre territoire, comme les pays asiatiques l’ont bien compris.  Toute économie a besoin de ces fondamentaux. Il ne s’agit pas d’autarcie, mais comme le font le Japon, la Chine ou la Corée du Sud, s’assurer que nous conservons une économie diversifiée et indépendante. Ce rétablissement des frontières économiques nous permettra de reprendre notre destin en main tout en stabilisant notre économie.
Le second moyen consiste à remettre le développement économique au service de l’homme et non pas à y asservir l’humanité.
En premier lieu, nous devons quitter la monnaie unique, revenir sur la loi de 1973, et supprimer l’indépendance de la Banque Centrale. Puis, nous pourrons participer à la construction d’un nouveau système monétaire européen et international qui retirerait à la corbeille sa prééminence.
En second lieu, nous devons remettre la finance au service de l’économie productive. Cela passe par une limitation drastique de la spéculation, une forte contribution à la collectivité avec une taxe Tobin qui ne soit pas symbolique, et par la constitution d’un pôle public bancaire plus important.
En troisième lieu, nous devons mettre fin à cette anarchie commerciale mortifère qui instaure une loi de la jungle où le moins-disant salarial, social et environnemental est toujours gagnant. Nous devons encadrer le commerce mondial pour en supprimer les effets pervers, à savoir un appauvrissement général des classes populaires et moyennes des pays dits développés.
Plus globalement, nous devons reconnaître le rôle majeur de l’Etat pour diriger l’économie dans le sens de l’intérêt général car le laissez faire et le laissez passer n’aboutissent qu’à l’anarchie et à la loi du plus fort.
Bref, l’alternative que nous devons porter, dirigiste et souverainiste, est profondément gaulliste. Comme en 1940, comme en 1958, la solution ne sera pas de droite ou de gauche. Justement, il faudra casser cette globalisation néolibérale que droite et gauche ont construite conjointement. Il faudra abattre cette construction européenne anti-démocratique, anti-nations et dogmatiquement néolibérale pour construire une nouvelle Europe des coopérations entre Etats-nations.
2012 sera une étape cruciale pour le retour en force des idées gaullistes. Elle va transformer le petit parti que nous sommes en un parti établi. Ainsi, le moment venu, nous pourrons porter l’alternance dont la France a tellement besoin.
On aurait pu croire que cette crise allait provoquer un véritable changement, une prise de conscience. Mais aucun dirigeant de la planète n’a voulu remettre en cause ce système inefficace, injuste et instable. Cette crise n’aura été que l’équivalent de la guerre d’Indochine pour la 4ème République. Mais il y a fort à parier que la prochaine sera sa guerre d’Algérie, qui imposera un nouveau New Deal.
Et parce que nous, gaullistes, sommes les héritiers de la pensée politique qui détient les clés de la crise (souveraineté et refus du laissez-faire), nous sommes amenés à jouer un rôle majeur dans sa résolution. Nous sommes les dépositaires d’idées et de principes qui peuvent remettre la France et l’Europe dans la bonne direction. Et en 2012, rassemblés derrière Nicolas Dupont-Aignan, nous allons contribuer à une nouvelle renaissance gaulliste.
Car comme le disait le Général de Gaulle, « puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera tôt ou tard une source d’ardeur nouvelle après que j’aurai disparu ». Cette crise démontre toute l’actualité de cette pensée qui peut encore être la boussole de notre pays.
Chers compagnons, à nous de nous rassembler pour proposer un autre avenir à notre patrie. Pour que vive la République et vive la France.
 
 





Plan de sauvetage de l’Irlande : sont-ils devenus fous ?

22/11/2010 21:45

Plan de sauvetage de l’Irlande : sont-ils devenus fous ?


A nouveau, l’Union européenne vole au secours d’un Etat en dépensant des sommes considérables (près de 100 milliards) sans exiger la moindre contrepartie. Une rustine de plus sur une chambre à air totalement à bout de souffle.
Une fois de plus les peuples vont se saigner pour renflouer les banques à qui l’on ne demande rien de sérieux. Pas de véritable encadrement des bonus, pas de séparation des activités commerciales et financières. Rien, toujours rien.
Dans le cas de l’Irlande, l’Union européenne n’exige même pas un relèvement de la fiscalité sur les sociétés. Les contribuables allemands, français et autres vont donc subventionner indirectement la tête de pont du dumping fiscal.
Enfin, comme toujours ce plan ne servira pas à grand-chose car s’il permet d’éviter la crise de liquidité, il n’empêchera en rien la crise de solvabilité.
Les économies grecques, portugaises, espagnoles, irlandaises auraient surtout besoin d’une bonne dévaluation (ce qui reviendrait à une réévaluation de la monnaie allemande), leur permettant de relancer leurs exportations, de diminuer leurs importations et ainsi de corriger à la source leurs déficits commerciaux et budgétaires.
Ces dévaluations sont bien sûr impossibles sans sortir de l’euro. C’est donc par la déflation et le chômage de masse, que se fera malheureusement l’ajustement ... jusqu’aux troubles sociaux, politiques qui feront exploser la zone euro. A moins que le système n’explose avant car si demain le Portugal, l’Espagne et la France n’arrivent plus à se refinancer sur les marchés, le fond de soutien ne suffira plus.
Le dogmatisme et l’inconscience des dirigeants de la zone euro les rendent aveugles. Il faut ouvrir le débat sur l’avenir de la zone euro. Le grand silence et le refus du débat public sur l’injustice qu’il y a à imposer toujours plus de rigueur aux peuples pour sauver un système non réformé, n’aident pas à préparer dans l’ordre une réforme de la zone euro qui permettrait, comme je le propose, de retrouver des monnaies nationales fluctuant les unes par rapport aux autres tout en maintenant entre elles une coordination intelligente.
NDA







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